3 éme étape:Les Tongas

Publié le par joly florence

La baie de Neiafu est trés vaste et bien à l'abri du vent, nous prenons nos marques dans ce nouveau pays. Nous allons voir la douane, l'immigration pour notre entrée et être en règle avec les papiers. Aprés tout va bien.

undefined

Le bateau Mamuroba est là et nous en sommes content puisque nous allons enfin faire leur connaissance . Nous les entendons depuis Boa Bora sur la  radio en ondes courtes presque chaque jour à 16h et communiquons des petites infos sur le voyage, alors ce soir nous passons la soirée ensemble.
Un cata suisse , un cata français, Galdu un ovni 35 , sont nos nouvelles relations.
Avec Régine de Galdu, nous allons voir la coupe du monde de rugby, surtout le match de la France. 
Le temps s'améliore, nous décidons d'aller dans la baie d'Ano.

Vu d'une île avant notre mouillage


undefined

undefined

Michel retrouve les eaux cristallines, et le plaisir de plonger, il a maintenant un fusil de chasse sous marine, mais je crois qu'il ne tuera pas beaucoup de poissons ils sont trop beaux.
Moi je me débrouille avec mon masque et ce que je vois est fantastique, j'ai même vu des petits némos, ils sont dans leur anémones et défendent leur fleur c'est super.

undefined

Nous devions bouger de place faire d'autres mouillages mais nous sommes trop bien là ou nous sommes. Je crois que nous avons besoin de repos car depuis la Tunisie nous avons parcouru:
                                     13163 MILES
Par V H F nous appelons le taxi qui vient nous chercher et nous conduit à Neiafu pour faire les courses. La ville n'est pas bien grande, nous vivons comme les gens d'ici, avec des oeufs, du poulet, de la viande hachée et du mouton. Pour les fruits et légumes je vais au marché et trouve pas mal de choses? je me suis fait une petite amie en la personne de Mathéota on ne se comprenait pas beaucoup mais ses yeux parlent pour elle.
undefined
undefined

Ici les gens sont en costume traditionnel, même les enfants des qu'ils sont assez grands

undefined

Le temps  était beau redevient moche et le vent monte à nouveau,  nous quittons notre plage et rentrons vers Neiafu, pour être à l'abri. Notre copain de Galdu rêve de partir, mais cela ne sera pas pour le moment, trop de dépressions passent.
Nous faisons un peu de marche dans les alentours de la ville, toutes les personnes que l'on rencontre nous disent bonjour et ont le sourire, pourtant leur vie ne doit pas être drôle tous les jours. Les enfants sont adorables et font un petit bout de chemin avec nous.
Je cherche du cochon au magasin et il n'y en a pas, pourtant il y en a partout, chaque famille à ses cochons pour les fêtes, ils les font cuire dans la cendre entourer de feuilles. Si je n'ai pas eu de cochon nous avons eu l'occasion de le gouter sur la plage. Des suisses en vacances, faisaient le tour de l'île et pour le repas du déjeuner un cochon  était prévu,  nous passions par là au bon moment. Vraiment délicieux.

undefined

undefined

Un énorme manguier

undefined

Nous sommes vraiment loin de Paris: 18580 km


undefined

Nous avons des habitués au bateau

undefined

Un bon mois que nous sommes là, nous avons du faire une prolongation auprés des autoritées et maintenant Michel et dans la météo jusqu'au cou car nous voulons partir, la saison des cyclones arrive à grand pas. Notre copain Alann avec sa jonque veut partir avec nous. Le départ approche, les courses sont faites , les papiers sont regularisés  , nous partons demain pour une autre belle traversée, nous sommes le 14 novembre. Nouvelle Zeland, nous arrivons.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article